Bricoblog ou brocoblog, de bric de broc ,de matériaux épars. Laisse de mer. Apologie de l'épave.
porte
vendredi 24 février 2012
jeudi 16 février 2012
L'air frais viens du large.
Quand monsieur et madame Ducroque prennent l'air
Sur le pas de leur porte, il en reste assez pour les autres.
Et s'ils prenaient le frais ce serait la même chose.
Mr et Mme Ducroque ne sont pas des prédateurs.
Ils effleurent le monde, sans presque y laisser de trace.
Un sillon sur le sable , les creux du bâton sur lequel on s'appuie,
Des marques de pas et quelques dés sans dance.
Ils cottoient les Néonéanderthals avec lesquels il partagent l'air,
L'eau et une bonne partie de leur patrimoine génétique
Sans pour autant pouvoir bien les comprendre.
Car les Néos sont frustes, ils digitent et caressent leurs tablettes, Ils tuent les mots, les perdent et les effacent.
Ils prennent l'espace, ils se gonflent comme des dindons.
Ce sont des pentamecs , même les filles.
Rappelons que le Littré nous dit que:" Fruste se dit d'une médaille ou d'une pierre antique dont on ne peut plus reconnaître les figures et les caractères". Des Néonéanderthaliens, nos contemporains, les caractères humains (intelligence,verticalité, acuité du regard, compassion....) se sont altérés jusqu'à les rendre méconnaissables.
vendredi 10 février 2012
La lettre J
Les J sont les jambes des mots et les L en sont les ailes.
On peut le voir dans le proverbe suivant :
Quand Joe joue du jujube Jeanne hulule.
Ou aussi dans ces deux citations :
" Je louerai un luth quand elle lira le javanais." ( anonyme du 20ème siècle ).
"Les lambeaux de la jonque jonchent la langue de sable jaune." ( fragments d'une observation faite aux jumelles par le capitaine d'un ketch J.L G.... de passage à Macao )
vendredi 3 février 2012
Un peu de couleur
Marcello m'a dit un jour, où nous déambulions parlant de peinture et de bien d'autres choses , qu'avec du noir et du jaune on peut faire de beaux verts.
C'est vrai.
En voyage pour le rejoindre, lors d'un formidable repas ,qu'avec des amis nous prîmes à Chioggia , l'un avait commandé des spaghetti all' nero di sepia, un autre du risotto au safran. Voilà la belle occasion pour expérimenter et nous vîmes sur le bord de l' assiette le noir de seiche épousant le jaune du safran faire un très beau vert.
Isabelle (peintre) me fît alors remarquer que la sépia mêlée au bleu de cobalt donne un beau vert cyprès. Si près de la fin couleur d'espérance.
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