N'y allez pas par quatre chemins
Cambez les murs de pierre sèches
Ôtez les margelles des puits.
Les ruines éboulées qui bornent l'horizon
Abritent les linges de figures ébouriffées
Leurs songes alanguis parfument leurs ombres.
Que n'êtes vous devenus des arbres arrachés
Dont les feuilles jaunies semblent des fleurs fanées?
Oh, marche silencieuse et nocturne
Embrase nos coeurs meurtris.