Je n’avais rien prévu pour fêter la victoire.
Les ponts s’étaient rompus.
J’avais ouvert les portes des robustes armoires
Où reposaient assis des enfants endormis
Leurs doigts collaient encore
Des bonbons engloutis
Et leurs sourires dans le sommeil dissous
Exhalaient un parfum de fruits à peine cueillis.