Les
tuniciers
J’ai
voulu ouvrir les portes ouvragées
Et
j’ai été blâmé.
Un
souffle puissant m’a jeté à terre.
J’ai
crié : Allez-vous-en ! Allez-vous-en !
Et
j’ai pu respirer.
J’ai
voulu parcourir les allées empierrées
Qui
conduisent au mausolée branlant.
On
m’en empêché.
Un
rire sarcastique a empli mes oreilles
Et
j’ai dû m’incliner.
Des
fioles étaient brisées
Sur
le marbre des tombes
Un
parfum suave et lourd
S’épandait
alentour.
Ebahi,
j’interpellais des créatures hostiles
Qui
voulaient m’égarer :
Taisez-vous,
tuniciers nyctalopes !
Mollusques
vénéneux !
Reculez,
rampez vers vos fosses insipides.
Ne
comptez pas sur moi pour grossir vos rangs.