Tête à tête
De deux tôles de fer rouillées, brûlées dans mon poêle cet hiver, est né ce tête à tête.
Quelques germes d’oignons ont fait la chevelure.
Je me suis limité. Je n’ai pas fait apparaître tout ce que j’y voyait.
J’en ai laissé pour les autres.
Ils se regardent du coin de l’œil, de la queue dit-on en italien.
Si l’œil a une queue et deux coins que voit-il, que pense-t-il ?
La mère
La mère habitée,
La mère démontée affronte le futur cahotique
Qui l’ayant traversée, s’étale à l’horizon
Comme passé apaisé.
13 mai 2011
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