L’espace ouvert par
les yeux ne se referme jamais.
Au contraire il
s’évase.
Et même quand un crâne
posé par Cézanne
Sur une table médite
Les illusions
s’effacent,
Les traces pâlies des
effusions s’estompent
Les souvenirs aussi.
Nous n’irons plus
longtemps prendre
L’eau des sources.
Les cages qui les
contiennent se désagrègent
Et les arbres
s’enfuient.
Ebouriffé je tremble
les yeux grands ouverts.
Il faudra du courage pour suivre toutes les
pistes.
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