L'oiseau qui picore les nuages
Quand
le serpent enserre le phare
Il ne
tarit pas sa lumière.
Mais l’anneau qui l’entoure
L’empêche
de digérer sa proie
Et
bientôt il périt.
L’arbre,
lui, avec un peu d’eau et de lumière
Survit.
L’arbre
à l’envers en connaît un bout
Sur
les dessous du monde.
Il
s’y complaît.
Le
robinet goutte à goutte abreuve
Ses
racines d’un nectar métaphorique.
Alors
que des messages T.S.F désorientent
Les
acteurs de l’échiquier mondain.
Le
serpent et la clef s’en balancent.
Ils
ne pèsent pas lourds
En
regard d’un pied sûr.
Le
pied qui se fait la malle
A sa
sûreté pour tout viatique.
L’oreille
attentive écoute
Les
pépiement de l’oiseau
Qui
picore les nuages.
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