Ils sont venus nombreux
La place était à prendre
Et les champs de débris
Vides désolés
Les attendaient en vain.
Ils ont cru pouvoir vivre
Sur des monts de gravats
sans égards ni tendresse.
sans égards ni tendresse.
Ils se sont épuisés
A remuer la terre.
Ils ont vu la lumière
Ils ne l'ont pas suivie.
Ils attendent accroupis
Sur le seuil des taudis.
Ils ont voulu les choses
Ils les ont abordées
Par leurs mauvais côtés
Ils se sont égarés.
Ils sont venus nombreux
La place était à prendre.
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