La tempête alourdit nos épreuves
Les creuse et les rancit aussi.
Mais le vent que scient les cordages ébahis
Cherche à roussir nos rames
A transir nos corps roides
Déchirer nos vareuses et détruire nos âmes.
Il n'atteint ni le profond ni l'intime
Il caresse l'épiderme le raclant.
Ses rafales nous effleurent et nous flattent l'esprit.
Les vagues se gonflent, éclatent, se brisent.
Le rafiot tient
Les clins ne se disjoignent pas.
Bien que je nous sache finir en épaves
Nous n'en sommes pas là.
La grande vague |
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