Aux portes du sommeil
Les yeux se couvrent d’ombres
Qui comme à Kermaria dansent à l’envi.
Les grandes armoires opaques
Aux portes ouvragées
S’ouvrent sur des labyrinthes obscurcis.
Les rives du rêve s’éloignent
Le lit du fleuve grossit
Le cube d’Alberto sourit.
Aux
quatre coins du monde
Les
os blanchis des seiches
Rappellent
aux vagabonds
Leurs
yeux embués et tendres.
Il
n’y a plus de remous
Plus
de courants trompeurs
Les
cris se sont éteints
Les
paupières se sont closes
Au
souvenir des épines des choses.
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