Vieil homme

Vieil homme reprends ton souffle.

Cesse de gesticuler comme un sémaphore fou

On risque de mal t'interpréter.

Force ton sourire, gonfle tes narines

Et cries!

C'est l'heure. Hop!

Le gâchis universel, la gabegie répandue, l'envie comme mode d'être, l'appât du gain, la bêtise comme guide, l'ennui comme ferment, l'autosatisfaction, la fatuité, l'ignorance comme mesure de la vérité, la sensiblerie veule gangrènent les parties encore saines et bouffent l'espace.

Il faut y mettre un terme!

Il faudrait ressortir les neumes pour marquer nos discours d'intonations certaines.

Quelques images d'Instagram

Voici quelques images tirées du compte Instagram du professeur Ducroque.

Les cris si délicats des mots emprisonnés dans les chairs.

Après une visite au musée d'histoire naturelle.

Le regard inversé

Forêt fluide

J'écris sur l'eau

Comme le vent qui exalte 

Les poussières

Des déserts ocres et bleus

J'écris sur l'eau.

Comme ces nuages bas 

Historiant l'horizon au couchant

J'écris sur l'eau.

Comme la pluie oblique

Qui raye mes carreaux

J'écris sur l'eau.

Comme le merle sautillant

Qui trace ton nom sur la neige

J'écris sur l'eau.

Comme la crevette agile

Qui raconte ses souvenirs de sable

J'écris sur l'eau.

Comme le funambule oscillant

Qui signe le ciel les bras dansants

J'écris sur l'eau.

Comme la bougie qui pleure

Eclairant mes pinceaux

J'écris sur l'eau.

Comme l'ombre de ceux qui passent

Et ne reviennent pas

J'écris sur l'eau.