porte

porte
porte

mardi 10 juillet 2018

Les seiches pleurent aussi





Aux portes du sommeil
Les yeux se couvrent d’ombres
Qui comme à Kermaria dansent à l’envi.
Les grandes armoires opaques
Aux portes ouvragées
S’ouvrent sur des labyrinthes obscurcis.
Les rives du rêve s’éloignent
Le lit du fleuve grossit
Le cube d’Alberto sourit.


Aux quatre coins du monde
Les os  blanchis des seiches
Rappellent aux vagabonds
Leurs yeux embués et tendres.
Il n’y a plus de remous
Plus  de courants trompeurs
Les cris se sont éteints
Les paupières se sont closes
Au  souvenir des épines des choses.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire