porte

porte
porte

mercredi 24 août 2011

Blotti contre son chardon
L'escargot assoupi pense :
Spirales et suites de Fibonaci.


Laisse , puis râle lui dit la marguerite effeuillée,
Esseulée . comme le bonhomme
Qui sort de neige.

Rannicchiata contro il suo cardo
La lumaca assopita pensa:
Spirali e sequenze di Fibonaci.
Lascia perdere gli dice
La margherita sfogliata
Isolata come il pupazzo
Che esce di neve.


3 commentaires:

  1. > > > Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les
    > ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi,
    > la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300
    > € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans
    > huit jours et il quitta le village.
    > > >
    > > > Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la
    > possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous
    > empruntèrent.
    > > > Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent
    > avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.
    > > Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs
    > précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et
    > devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.
    > > > Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier
    > adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se
    > trouvèrent proches du surendettement.
    > > Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui
    > répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.
    > > > Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux,
    > la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on
    > augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.
    > > Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la
    > sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés. Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants. Cette
    > histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place

    RépondreSupprimer
  2. Très beaux dessins, en particulier ceux d'Antoine et Marie. Dur de faire aussi bien que les enfants. Quantité d'idées. Peut-être que je regarderai de temps en temps.
    Georges-marie.

    RépondreSupprimer
  3. Merci pour la visite à un de ces quatre. Mais un de ces quatre quoi ?

    RépondreSupprimer