porte

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vendredi 22 septembre 2017

J'ai taré mes tyrans


En tirant mes tarots j’ai taré mes tyrans.
Les tyrans masqués qui s’immiscent, qui s’infiltrent
Qui veulent me faire acheter, me faire penser,
Ce sont eux qu’il faudrait panser.
Ces malades de l’intelligence, ces blessés de l’esprit,
Ces indigents de l’absolu, ces perclus de sottise.
Je tance ces tyrans, leurs valets, leurs inféodés

Les qualifie d’infâmes.


La chaise est vide
Le gardien est parti.
Les linges pliés sont prêts,
Où reposent les morts
L’escargot resplendit.



S’il faut partir avant que le soleil
Ne touche le bord du monde arqué,
S’il faut descendre quelques marches sans plaisir,
S’il faut enfin ne pas se retourner,
 Prendre sa valise et rire.

Evacuons !

Quand le crabe sort du tunnel où il était tapis
La yoni resplendit et le soleil se mord.




La porte s’ouvre et déjà la maison s’affranchit
Des gestes répétés.
La balance oscille au rythme de l’haleine
Du serpent lové.
Les journées passent.


 Quand la roue tourne plus qu’il ne convient
Et que le serpent s’installe,
La clef pend de la lune
Et il faut s’en saisir.



La lune est sur le pli

Le serpent ignore ce qu’il contient.

Dans la maison on sait.

Le pli, le repli cache les rêves de l’ammonite amie.
Sur un roc, en haut de la cascade
La bougie pense à l’eau qui fuit
Et l’éclaire un moment, un instant.

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