porte

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mardi 5 septembre 2017

J'ai tiré mes tarots





Je me suis construit un jeu de 120 symboles.
Le matin j'en tire 4
Je les associe dans un petit croquis.
J'écris la-dessus un petit poème contraint.
On verra ce que cela donne à long terme si je tiens,.
Car au bout d'un moment j'ai tendance à me fatiguer de mes inventions.

C'est pas assis que l'on contemple le fond du puits,
Il faut franchir la porte,
Pousser le battant de la cloche.
Entrer en résonance.


La double-langue, le langage profond
Se mire au fond du puits où
Le serpent lové se mire aussi.
Double duplicité: le miroir et la fourche.


Le puits n'épuise pas le mystère,
Il l'entretient.
Le crâne qui attend la clef qui ouvre les fenêtres,
Attend.


Deux chemins mènent à la maison de l'arbre,
Il s'y repose à l'envers.
C'est le yoga de l'arbre.

Une chaise est là pour le visiteur
Qui ne peut poser qu'une seule question.



La racine de jours s'ouvre sur un monde alangui
Ses bras engourdis par l'effort des seaux
Et des seaux qu'ils ont qu'ils ont remonté du puits.

La clef des songes se repose
Il lui reste à franchir 
Les nuages assombris par l'âge.


Le chemin est long et la valise est lourde
Mais la cascade rafraîchit le pèlerin
Et l'invite au repos.
L'oiseau, lui, veut
Qu'on le suive sans délai.



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